Jacques Donnars

Le Docteur Jacques Donnars est né le 8 septembre 1919 à Saint-Mandé dans une famille bretonne, d'un père instituteur et d'une mère demoiselle des postes.
Il s'est très tôt intéressé à la médecine totale. Dès ces études de médecine il a suivi l'école de Boris Dolto rue Cujas et est devenu kinésithérapeute et chiropracteur. Médecin psychosomaticien, psychanalyste (avec son maître René Laforgue en 1954, mais aussi avec Jacques Lacan et Bela Grunberger), il fut également un précurseur de l'acupuncture et de l'homéopathie.
Ses préoccupations premières le conduisent à l'étude des relations du corps propre avec l'image du corps. Il s'est intéressé à la pensée hindoue et bouddhiste, ainsi que par le Tao.
Sa pensée syncrétique s'appuie sur de nombreuses traditions spirituelles (Mythologie, Tarot, Ennéagramme, Yi King, Mystique juive et chrétienne) ainsi que sur des techniques corporelles (Respiration, relaxation dynamique...)
Il a grandement contribué à l'introduction en France de la psychologie transpersonnelle, de la sophrologie et des thérapies par transe.
Il est le fondateur de l'association "Le Corps à vivre" dont il a été le le président et ancien président de l'Alliance Mondiale des Religions, créée par Maryse Choisy.
Il est auteur, notamment, de: "vivre" (Tchou), "La transe, technique d'épanouissement" (Sand), "Les méditations transpersonnelles" (Introduction, Méditations I, II, III, IV, V), "Les fantasmes", "L'ennéagramme, les 9 muses et le transpersonnel".
Directeur de collection, Jacques Donnars a édité en France les œuvres du Dr Alexander Lowen (Collection "Le Corps à Vivre" chez Tchou).
Il fut le mystérieux Docteur G. dans la célèbre émission de radio de Ménie Grégoire.
Résistant français, il contribua à faire évader Jean-Pierre Lévy de la prison de la Santé, où il était interne, lui diagnostiquant une fausse crise d'appendicite^[1]. (Lors du transfert de la prison de la Santé à l'hôpital, le fourgon transportant Jean-Pierre Lévy sera arraisonné par un commando dirigé par Charles Gonnard, dit "Morlot".)
Il a reçu la Médaille de la Résistance.
Il a été nommé dans l'Ordre national du Mérite.